For Women in Science accompagne les femmes tout au long de leur carrière. En 14 ans, il a déjà repéré près de 2000 femmes, chercheurs exceptionnels, dans 106 pays et a constitué pour beaucoup d'entre elles un tournant dans leur vie.
Karimate El-Sayed (Egypte, 2003), Jennifer Thomson, (Afrique du Sud, 2004), Zohra Ben Lakhdar (Tunisie, 2005), Habiba Bouhamed Chaabouni (Tunisie, 2006), Ameenah Gurib-Fakim (Maurice, 2007), Tebello Nyokong (Afrique du Sud, 2009), Rashika El Ridi (Egypte, 2010) and Jill Farrant (Afrique du Sud, 2012) sont les lauréates de l’Afrique depuis 203.
Les Professeurs Ben Ladhdar et Gurib-Fakim participent tous deux au premier Forum Afrique sur les STI pour l'emploi des jeunes, le développement du capital humain et la croissance inclusive (Nairobi, 1-3 avril 2012).
Le Professeur Jill Farrant d'Afrique du Sud était la lauréate pour l'Afrique et les états arabes en 2012. Elle occupe la chaire de recherche en physiologie moléculaire des plantes à l'université du Cap. Elle a été récompensée pour avoir découvert comment les plantes survivent dans des conditions de sécheresse extrême. Le professeur Farrant est le principal expert au monde en résurrection des plantes qui, desséchées et semblant mortes, « ressuscitent » avec un apport en eau. L'objectif ultime de son équipe est de développer des cultures tolérantes à la sécheresse pour nourrir les populations vivant sous des climats arides et enclins à la sécheresse, notamment en Afrique. Sa recherche peut également avoir des applications médicinales.
La précédente lauréate venant d'Afrique était le Professeur Rashika El Ridi d'Égypte en 2010. Professeur à la faculté des sciences à l'université du Caire, elle avait été distinguée pour avoir ouvert la voie vers le développement d'un vaccin contre une maladie parasitaire tropical la schistosomiase qui touche près de 200 millions de personnes. La schistosomiase est la deuxième épidémie la plus dévastatrice au monde après le paludisme, faisant 280 000 morts par an. On la trouve essentiellement en Afrique subsaharienne (85 % des cas), en Asie et en Amérique latine. Le professeur El Ridi a été révélé comment le parasite schistosome survit dans les poumons et pourquoi il est si difficile pour le système immunitaire de l'éliminer. Plus important, elle a montré comment le système immunitaire réagit fortement aux diverses substances sécrétées par le parasite, qu'il utilise pour protéger le corps de nouvelles infections.
Bourses internationales
Le programme de bourses internationales UNESCO-L’Oréal a été créé en 2000 pour encourager des femmes prometteuses travaillant dans les sciences de la vie au niveau doctorat au post-doctorat. 15 boursières internationales, dont trois venant d'une région Unesco sont choisies pour poursuivre leurs recherches dans des instituts de prestige à l'extérieur de leur pays d'origine. Les boursières y gagnent une expérience importante et créent des réseaux qu'elles peuvent partager avec d'autres, une fois de retour dans leur pays.
Depuis 2011, chaque année une bourse spéciale « sur les traces de Marie Curie » est également octroyée pour commémorer le centenaire de la remise du prix Nobel de chimie à Marie Curie en 191. Cette bourse spéciale est octroyée à une ancienne Boursière Internationale.
Bourses régionales et nationales
En réponse aux besoins locaux, le programme For women in science (pour les femmes dans la science) de L’Oréal-UNESCO offre également des bourses à des jeunes femmes prometteuses, chercheurs dans différentes branches des sciences aux niveaux national et régional.
Pour de plus amples informations sur le site Internet de l'Unesco, allez sur www.UNESCO.org