Le nord du Sahara abrite le plus grand nombre de chercheurs africains. En Tunisie, leur nombre par million d’habitants aurait même augmenté de 50% entre 2002 et 2006, passant de 1030 à 1588. Par comparaison, l’Algérie n’en compte que 170 (en 2005), le Maroc 647 (2006) et l’Egypte 617 (2007).
En Afrique subsaharienne, le nombre de chercheurs est passé de 45 000 à 60 000 entre 2002 et 2007. Même si la part du sous-continent au niveau mondial reste stable à 0,8%, la densité des chercheurs a augmenté, passant de 67 à 79 par million d’habitants. En 2007, la moyenne mondiale s’établissait à 1081.
En Afrique du Sud, le nombre de chercheurs par million d’habitants a augmenté, passant de 311 à 393 entre 2001 et 2007. Ce chiffre est inférieur à celui (en 2007) des autres économies émergentes que sont le Brésil (657) et la Chine (1071), mais plus élevé que celui de l’Inde (137 en 2005).
Les chiffres les plus récents disponibles pour les autres pays au Sud du Sahara sont les suivants : 132 chercheurs par million d’habitants pour le Cap Vert (2002), 66 pour la Côte d’Ivoire (2005), 21 pour l’Ethiopie (2007), 10 pour le Lesotho (2004), 50 pour Madagascar (2007), 42 pour le Mali (2006), 16 pour le Mozambique (2006), 276 pour le Sénégal (2007), 157 pour les Seychelles (2009) et 34 pour le Togo (2007).
Au niveau mondial, les tendances sont les suivantes : En 2007, la Chine, l’Union européenne et les USA représentent chacun près de 20% du stock mondial de chercheurs.
La part du stock de chercheurs a augmenté, passant de 30% à 38% dans le monde en développement, entre 2002 et 2007, la Chine représentant les deux tiers de cette croissance.
Extrait du Rapport 2010 sur la Science de l’UNESCO