Il manquait aux pays l'engagement politique pour rédiger des plans d'action nationaux et mettre en place des cadres de pilotage pour s’attaquer aux énergies renouvelables et au changement climatique.
Renforcer la volonté politique constituait donc un problème majeur qu'il fallait dépasser pour saisir les opportunités de créer un avenir qui offre des denrées alimentaires, et la sécurité sur le plan de la santé.
Ceci est ressorti dans une discussion sur les énergies renouvelables et le changement climatique dans le cadre d'une session du premier Forum africain sur la science, la technologie et l'innovation (STI) à Nairobi au Kenya. Ceux qui ont assisté à cette session ont également appelé à des objectifs de renforcement des capacités, de formation et de soutien pour offrir une infrastructure pour les énergies renouvelables dans les milieux ruraux.
Le groupe a décidé qu'il existe des ressources qui devraient être exploitées. Le secteur agricole offre des opportunités de transformer les déchets en carburant y compris la biomasse. De plus, les connaissances autochtones existaient pour offrir des solutions écologiques ou sensibles au climat, qui répondent aux besoins des marchés locaux. En outre, la jeunesse devrait être dotée des compétences requises pour jouer un rôle actif dans la transformation des STI pour aller vers l'énergie renouvelable et les solutions de changement climatique.
Les experts se sont également penchés sur la manière de combiner partenaires et ressources pour trouver des solutions aux problèmes de changement climatique et passer à l'action.
Ils ont fait la suggestion suivante : les partenariats impliquant des acteurs du secteur local, national, public et privé et l’université sont nécessaires pour stimuler l'action ; les réseaux régionaux devaient être connectés aux réseaux internationaux de résolution de problèmes ; il faut également appuyer la formation à l'innovation collaborative et soutenir les compétences STI.
Le Président de session était Youba Sokona du Africa Climate Policy Center, le Rapporteur était Felix Toteu de l’UNESCO, le Facilitateur était Sara Farley de Global Knowledge Initiative et Salah Hannachi, ancien Ambassadeur de Tunisie au Japon, faisait office de Provocateur.